lundi 20 avril 2009

Quizz sur le vocabulaire familier.



Dans
Au revoir les enfants, il y a un certain nombre de mots et d'expressions familiers, non standards. Voici un petit quizz pour vous aider à les mémoriser. Mais utilisez-les avec modération !






mercredi 15 avril 2009

Biographie et filmographie de Louis Malle



LOUIS MALLE

Vous trouverez ici une vidéo trouvée sur Youtube
puis une biographie écrite inspirée de celle du site du CRAC.



Son parcours en vidéo:





Son parcours sous forme écrite et plus développée :

Palme d’Or à Cannes à vingt-trois ans, Louis Malle est proche de la Nouvelle Vague sans pouvoir y être assimilé. Sa carrière, partagée entre le documentaire et la fiction, la France et les États-Unis, l’audace et le classicisme, dessine la figure d’un cinéaste singulier : un auteur, pleinement responsable de ses films, une personnalité authentique et attachante, mais un homme jamais figé dans un style ou dans un propos réductible à une idée simpliste. Un auteur qui l’est vraiment, comme par nature.



Louis Malle est né le 30 octobre 1932 à Thumeries, dans le Nord, d’une famille de la grande bourgeoisie catholique qui dirige les sucreries Béghin. Quoique agité, il suit des études secondaires brillantes, à Paris, chez les Jésuites de Saint-Louis-de-Gonzague, puis au collège des Carmes d’Avon, près de Fontainebleau. C’est là que se situe en 1944 l’incident qui est au cœur d’Au revoir les enfants. En octobre 1945, un souffle au cœur (qui a inspiré le film du même nom) lui fait suivre un enseignement privé à domicile. Séduit par la vision des Dernières vacances, de Roger Leenhardt, il décide qu’il sera cinéaste, malgré la réaction négative de sa famille, en particulier de sa mère.




Une fois bachelier, Malle doit transiger à plusieurs reprises avec sa famille, qui le destine à une carrière dans l’entreprise familiale. Entre 1949 et 1951, il prépare des grandes écoles, entre à Sciences Po, puis opte pour l’IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographiques). Il est devenu un passionné de jazz, puis de cinéma en découvrant, entre autres, Jour de fête, le Journal d’un curé de campagne et surtout la Règle du jeu. À l’IDHEC, il réalise Crazéologie, inspiré d’un enregistrement de Charlie Parker (Crazeology) et qui se veut un “essai de rendu cinématographique de l’absurde théâtral et littéraire”.




Juste avant d’obtenir son diplôme, Louis Malle accepte un stage auprès du commandant Cousteau à bord de la Calypso, qui fera de lui le co-réalisateur du Monde du silence, Palme d’Or à Cannes en 1956. C’est Alain Cavalier qui lui parle d’un roman policier de Noël Calef, Ascenseur pour l’échafaud, qui sera son premier long métrage. L’intrigue juxtapose brillamment trois actions parallèles et Malle innove en faisant improviser la musique par Miles Davis directement à la vision du film. Le film obtient le prix Delluc 1957. L’année suivante, Les Amants, inspiré d’une nouvelle libertine du XVIIIème siècle scandalise le public du festival de Venise par une longue scène saluée par François Truffaut comme “la première nuit d’amour au cinéma”. Les deux films ont pour interprète Jeanne Moreau qui soutient particulièrement le jeune cinéaste.




L’intérêt de Louis Malle pour la littérature moderne – dite “de l’absurde” – le mène à choisir de tourner en 1959, quelques mois après la sortie du roman de Raymond Queneau, Zazie dans le métro, qui se veut fidèle au roman en transposant le travail de Queneau sur la langue et les mots en un jeu sur l’image et les règles du langage cinématographique, jeu qui implique “une mise en cause systématique du réel”. Le film a bien moins de succès que le roman, mais il a ses fanatiques, dont Chaplin : “C’est exactement ce qu’il faut faire, prendre le biais du comique pour dénoncer notre monde qui court à la catastrophe.”




Après Vie privée, (faux) reportage-fiction autour du mythe Bardot, alors en pleine gloire, Le Feu follet confirme le talent de Louis Malle. Pour beaucoup, c’est l’une des œuvres majeures de son œuvre. Alors qu’il est tenu pour un des jeunes auteurs exigeants du cinéma français, Malle surprend en changeant complètement de ton et de registre. Il choisit de diriger des stars dans des films aux sujets moins ambitieux et à l’écriture plus convenue : Brigitte Bardot et Jeanne Moreau dans Viva Maria (son plus gros succès avant Au revoir les enfants), Jean-Paul Belmondo dans Le Voleur, Alain Delon dans William Wilson.




Pourtant, Malle reste sensible à l’air de son temps. Juste avant 68, il part tourner en Inde des documentaires pour la télévision et le cinéma, Calcutta et L’Inde fantôme. Il revient à la fiction avec deux films aussi étonnants que “culottés”, où l’on aurait tort de ne voir que goût de la provocation. Le Souffle au cœur s’inspire, dans le ton, non dans les faits, de l’adolescence du réalisateur, explorant un certain hédonisme dans la relation d’une mère et d’un fils pour aller jusqu’à l’inceste. En 1974, Lacombe Lucien choque à une époque où l’on est en pleine remise à jour de la collaboration : Louis Malle tente d’explorer de l’intérieur, sans jugement apparent, l’engagement d’un jeune paysan dans la milice.




Malle passe ensuite brusquement de deux documentaires quasi engagés, en 1972, Humain, trop humain et Place de la république, à un ésotérique film de science-fiction Black Moon, très mal reçu de toutes parts. Malle entame alors, en 1978, une carrière américaine avec un film sulfureux, La Petite, où la virginité d’une fillette de treize ans est mise aux enchères dans une maison close de la Nouvelle-Orléans. Après, entre autres, Atlantic City et Alamo Bay, et deux documentaires très ancrés dans la réalité américaine, Louis Malle revient en France avec son film le plus autobiographique, Au revoir les enfants, qui remporte un grand succès.




Après Milou en mai, une description très sous-estimée par la critique de la France provinciale face aux événements parisiens de mai 68, Louis Malle réalise un film franco-anglais fraîchement accueilli, Damage (Fatale) , sorte de version tragique et glaciale des Amants, puis un superbe “film de théâtre” d’après une représentation d’Oncle Vania d’Anton Tchekhov, Vanya, 42e rue.




La maladie qui affaiblissait Malle depuis quelques mois, un cancer du sang, le rattrape à Los Angeles le 24 novembre 1995, alors que l’on pouvait attendre bien d’autres rebondissements de ce créateur que l’on croyait infatigable, dont un projet sur Marlène Dietrich... (Joël Magny)


Filmographie :

· 1954 Station 407 (avec le Commandant Cousteau)
· 1955 La Fontaine de Vaucluse (id.)
· 1956 Le Monde du silence (co-réalisé avec Jacques-Yves Cousteau)
· 1957 Ascenseur pour l'échafaud
· 1958 Les Amants
· 1960 Zazie dans le métro
· 1961 Vie privée
· 1962 Vive le Tour
· 1963 Le Feu follet
· 1964 Bons Baisers de Bongkok
· 1965 Viva Maria
· 1967 Le Voleur
· 1967 Histoires extraordinaires (William Wilson)
· 1968 Calcutta, l’Inde fantôme
· 1971 Le Souffle au cœur
· 1974 Lacombe Lucien
· 1972 Humain, trop humain (sortie : 1974)
· 1972 Place de la République (sortie : 1974)
· 1975 Black Moon
· 1976 Close up
· 1978 Pretty Baby (La Petite)
· 1980 Atlantic City
· 1981 My Dinner with André
· 1983 Crackers
· 1985 Alamo Bay
· 1986 God’s Country (Le Pays de Dieu)
· 1986 And the Pursuit of Happiness (La Poursuite du bonheur)
· 1987 Au revoir les enfants
· 1989 Milou en mai
· 1992 Damage (Fatale)
· 1994 Vanya on 42nd Street (Vanya 42e rue)

D'après http://crac.lbn.fr

Le Père Jean

Il s'occupe bien des garçons. C'est une personne respectée qui remplace le père pour les enfants. Comme il cache des Juifs dans son internat, on peut constater que c'est une personne courageuse. Dans son sermon, il exige que les gens soient généreux.

Au début de cette œuvre, le Père Jean embrasse Jean Bonnet sur le front, donc on peut dire que le Père est "maternel" et aussi chaleureux. Il a une attitude stricte, ce qu'on voit dans la scène, quand il condamne Joseph.

Mais la relation entre lui et les garçons est bonne et amicale, car les enfants sont très concernés et attristés quand le Père Jean doit partir avec le Gestapo. Le Père Jean est plein d`humour, parce qu'il parle au garçon qui fait la confession franchement des pensées sexuelles.

Carolin, Dani et Julia !

Jean Bonnet/Kippelstein

Jean Bonnet, qui s'appelle en vérité Jean Kippelstein, a l'air d'être étranger parce qu'il a la peau mate. Il a des cheveaux courts et marron et est un peu plus grand que les autres élèves.

Il semble calme et un peu timide, aussi réservé. D'un autre côté, considérant son arrivée, il salue Julien, on peut dire qu'il semble ouvert et curieux de faire la connaissance de Julien. Il est intelligent et doué, il lit beaucoup et il a de bonnes notes, de surcroit il joue très bien du piano.

Il ne montre presque pas ses émotions, c'est pourquoi le lecteur doit s'imaginer ses vrais sentiments.

Dans ce roman, il y a certains moments importants pour Jean.

Le premier moment important est son arrivée, deuxièmement il y a la scène du restaurant avec Julien et sa famille. Jean semble avoir peur à cause des miliciens qui arrivent et qui veulent arrêter un Juif. A ce moment-là, il constate qu'il n'est jamais à l'abri des Nazis. De plus, il y a la scène dans laquelle Jean est déporté par des Nazis. Mais même dans cette scène, il ne montre pas ses sentiments.

Finalement, on peut constater que le personnage de Jean reste stable et ne change pas de comportement.



Sandra, Valérie, Greta

Joseph

Joseph est aide-cuisinier dans l'internat.

Il a l'âge des autres élèves. Il est habillé avec des vêtements vieux et il a les cheveux bruns.
Il boite et pour ça il souffre de sa situation sociale. Il lui est nécessaire d'être toléré et il a besoin de son boulot.

A part cela, il aime la vie et il a plusieurs de petites amies, qui lui coute beaucoup d'argent. Quand même il semble seul.

Le sentiment est renforcé par sa basse situation sociale dans l'internat. Les élèves se moquent beaucoup de Joseph mais d'un autre côté les préadolescents utilisent Joseph pour obtenir des choses illegales par exemple des cigarettes. Pour se porcurer des cigarettes, il échange de la confiture. C'est le marché noir de l'internat que Joseph organise.

Grâce au marché noir, Joseph a la possibilité de faire facilement la connaissance des autres.

Finalement, il a perdu son boulot. Comme revanche, il cafarde les juifs qui se cachent à l'internat aux Allemands.





de Franzi et Sophie

La mère - le meilleur texte que celui d'Alex


Premièrement, la mère du Julien semble être d`une famille très riche car elle porte des vêtements chics, spécialement son manteau de fourrure. De plus, elle utilise du rouge à lèvres. A cause de cela, elle semble un peu arrogante.

En ce qui concerne sa personnalité, on peut dire qu'elle est aimable, gentille, polie et s'occupe beaucoup de ses fils mais un peu plus de Julien. (scène 1)

A pqrt cela, elle est une femme indépendante de son mari, sûre d'elle et soutient sa propre opinion (vers la scène de l'église).

Par ailleurs, elle a un bon instinct maternel puisqu'elle se fait beaucoup de soucis.
Elle a peur que Julien puisse se sentir seul et ne soit pas heureux.

Finalement, on peut voir qu'à la fin, elle aime plus ses enfants parce qu'ils lui manquent et c'est la raison pour laquelle elle embrasse Julien souvent.

Les belles : Leoni et Marie

La mère - pas seulement une mère




























Bien que la mère de Julien, Mme Quentin, se présente seulement dans peu d'images (de scènes), elle joue un rôle très important surtout en ce qui concerne les relations parents-enfants.
Mme. Quentin porte des vêtements très élégants, et probablement aussi chers. Elle est très chic et utilise du rouge à lèvres. Comme ça, elle semble un peu arrogante.
En ce qui concerne son comportement, il faut remarquer qu'elle s'occupe de son plus jeune fils avec un amour maternel.
Par ailleurs, elle se fait des soucis et protège ses enfants (par exemple au restaurant, quand François, l'aîné, fait des bêtises avec les Allemands).
En ce qui concerne François, elle n'a plus beaucoup d'autorité (il fume bien qu'elle ne le veuille pas).
De surcroît, elle évite de parler de son mari, peut-être parce qu'elle aurait beaucoup à expliquer: il n'est jamais là! A cause de l'absence du père de Julien, Mme. Quentin est indépendante, elle est sûre d'elle, polie, prend ses responsabilités et elle a sa propre opinion.
Finalement, Mme Quentin doit se soumettre aux Allemands : d'une part, même si elle souligne qu'elle pourrait aimer les Juifs, d'autre part, elle souligne que la parenté de la famille est française,pas juive.

par ALEX GRULER

samedi 11 avril 2009

Exposés oraux sur des thèmes importants de l'œuvre :

Voici les enregistrements des (très bons) exposés fait par la classe 2009 sur Au revoir les enfants :

L'AMITIÉ :
(Franziska et Leonie)










LA VIE À L'INTERNAT / LE MILIEU SCOLAIRE :
(Julia et Sophie)









LA MUSIQUE :
(Valerie et Sandra)











LA DÉCOUVERTE DE L'AMOUR :
(Greta et Marie)











LE MODÈLE FAMILIAL / LES RELATIONS ADULTES-ENFANTS :
(Alex, Carolin et Dani)










mardi 7 avril 2009

Éléments historiques pour l'étude d'Au revoir les enfants :



I – LA VIE QUOTIDIENNE SOUS L’OCCUPATION NAZIE.

A) Pénurie.
D'après les conventions de l'Armistice, signé en juin 1940, la France est obligée de livrer des denrées de toutes sortes en Allemagne ; elle manque donc de nourriture. Afin de répartir la nourriture entre les habitants, le gouvernement met alors en place une restriction par le système des tickets de rationnement : ces tickets donnent le droit d'acheter un produit. Mais les produits restent payants. Les besoins alimentaires sont déterminés en fonction de la catégorie à laquelle chacun appartient : ce sont les adolescents qui bénéficient de la ration de nourriture la plus importante. La carence en vitamines a des conséquences sur l'état de santé général, et celui des enfants en particulier.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
De la paille dans le pain, en raison de la quantité de blé insuffisante ; le savon qui ne mousse pas, car il est fabriqué avec de la saponaire, sans matière grasse...
La séquence du restaurant : le poisson est devenu introuvable ; et le "lapin chasseur" servi avec des pommes de terre cuisinées à la margarine (et non du beurre), nécessite 1/2 ticket de viande par personne : le restaurateur va ainsi récupérer 2 tickets (Madame Quentin, Julien, Jean et François), qui lui donneront le droit d'acheter d'autres provisions.
La distribution de biscuits vitaminés, à la fin du repas au réfectoire.
Les engelures, dues au froid – comme le dit Julien – mais aussi au manque de nourriture.


B) Changement de mode de nourriture.
Les rutabagas et les topinambours, légumes destinés d'habitude aux animaux, deviennent des légumes de grande consommation. L'autoproduction se développe aussi : la moindre parcelle de terre, et les jardinières sur les balcons, sont exploitées pour faire pousser des légumes ou élever des animaux destinés à la consommation ; ce qui permet de pallier un peu la pénurie alimentaire existante.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
L'enclos aux cochons dans l'école.



C) Marché noir.
Il permet d'acquérir des denrées sans ticket, mais pour un prix très élevé. Il occupe une place très importante : les classes les plus aisées de la population y trouvent une manière de moins souffrir que les autres des restrictions. Pour le tabac, seuls les adultes peuvent obtenir des cartes ; il en résulte le passage obligatoire par ce système, pour les adolescents qui désirent fumer de "vraies cigarettes". D'autres solutions sont inventées pour fumer sans carte, comme remplacer le tabac par le maïs, par exemple...

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
Les provisions personnelles qu'ont reçues certains élèves, et que le Père Jean leur demande de partager.
Les cigarettes au maïs que fume le frère de Julien.


D) Énergies de substitution.
Les ressources traditionnelles devenant également rares, des produits de remplacement sont utilisés : le gaz (produit par les gazogènes) est employé comme carburant pour les voitures par exemple. Le poêle à bois (déjà abandonné depuis longtemps pour le charbon) fait son retour comme moyen de chauffage, malheureusement souvent insuffisant pour lutter contre le froid !

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
Dans la classe, le professeur et les élèves gardent leurs gants et leur manteau...



II – LA VIE POLITIQUE FRANÇAISE.


A) Le gouvernement de Pétain.
Depuis l'Armistice, la France est divisée en deux zones : le siège du gouvernement est à Vichy, en zone libre jusqu'en 1942. Mais à partir de cette année-là, la situation se modifie radicalement : les alliés anglo-américains débarquent en Afrique du Nord française (opération TORCH), au mois de novembre ; et les Nazis se vengent en occupant l'intégralité du territoire national.
En 1944, c'est donc une France entièrement occupée que dirige Pétain, alors âgé de 88 ans. Si le maréchal fait encore preuve de moments de parfaite lucidité, il laisse malgré tout apparaître des signes de vieillissement de plus en plus évidents. Il défend sa position en soutenant que refuser la collaboration avec l'Allemagne n'aurait abouti qu'à une situation plus tragique encore.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
Le sujet de conversation des enfants qui vont aux bains douches : "Pétain, il est gâteux..." Remarquez la discrète présence de la première guerre mondiale évoquée par :
- le passage du cycliste qui chantonne un air de « Poilus » (= les soldats de la Première Guerre),
- le salut militaire en claquant des talons, fait par un élève, pour caricaturer le professeur de mathématiques qui est visiblement un ancien soldat.



B) La Milice.
Pétain incite les anciens combattants (de la Première guerre) à le soutenir, et crée d'abord avec eux la « Légion des combattants » pour sauver la France. Puis les membres les plus durs de cette légion sont regroupés pour former le « Service d'ordre légionnaire », chargé de contrôler les manifestations de masse. C'est ce service qui, en 1943, va donner naissance à la Milice, dont les membres mèneront une lutte très dure contre les Juifs et les Résistants, en collaboration avec la Gestapo.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
La conversation des enfants croisant des miliciens en chemin :
« -Tiens, des chasseurs alpins ! - Non, c'est la Milice ! »


C) L'antisémitisme.
La politique antisémite du gouvernement français dépasse la seule demande nazie : ce courant de pensée est bien antérieur (Cf. l'affaire Dreyfus). C’est un phénomène ordinaire dans les mentalités qui associe les Juifs aux gens fortunés et aux traîtres. De plus, les Juifs sont déicides pour les catholiques.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
Le personnage de Jean Bonnet, élève particulièrement brillant et doué pour la musique.



III – L’ÉCOLE CATHOLIQUE.

A) Le rythme de vie.
L'école catholique accueille aussi bien des protestants que des catholiques. La vie des élèves y est rythmée par les temps forts que sont la messe, la confession et la prière. On prie en cas de danger : c’est un moment de cohésion du groupe.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
L’explication donnée par Jean aux autres pour justifier sa différence sans avouer sa véritable identité.
La poursuite du cours de mathématiques dans les abris ; la récitation du « Je vous salue Marie… », à l'approche des bombardements.


B) La messe.
C'est à cette occasion que peut s'effectuer le sacrement de la communion. La confession est indispensable avant la communion qui ne peut être accordée qu'à celui qui est resté à jeun (qui n’a pas mangé). Le prêtre n'a pas le droit de donner la communion à un enfant qui n'a pas été baptisé. La communion solennelle représente le renouvellement du baptême, et nécessite une préparation.

DANS AU REVOIR LES ENFANTS, il y a :
L'enthousiasme de Jean après avoir entendu le sermon du Père Jean :
« Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire." (Épître de Paul)... »
« Nous allons prier pour les victimes ; nous allons prier pour les bourreaux. »


D'après http://www.crdp-lyon.cndp.fr/c/c4/articles/aurevoirethistoire.pdf

Vidéos des archives de l'INA :


L'INA, c'est l'Institut national de l'audio-visuel, qui archive et conserve un nombre incalculable de vidéos.

L'INA propose, en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale, un espace qui s'appelle JALONS POUR L'HISTOIRE DU TEMPS PRÉSENT où vous pourrez trouver de nombreuses vidéos, notamment sur la seconde guerre mondiale mais pas seulement.

Pour revoir celles dont nous avons regardé des extraits en classe, cliquez sur leur nom :

- Le discours du Maréchal Pétain : "Français, il faut choisir"

- Les nouveaux moyens de locomotion à Paris

- Ceux du Maquis (les Résistants)

Et n'hésitez pas à consulter aussi les autres vidéos.

Vous remarquerez qu'à chaque fois, il y a :

- une notice (avec date et résumé)

- Des précisions sur le contexte historique

- Des indications sur le contexte de tournage des images ("éclairage média")

- La transcription du document (et ça, c'est super pratique !)

N'oubliez tout de même pas que ces documentaires ont été tournés dans un contexte historique très particulier, que beaucoup contiennent des images de propagande...